Ressourcer notre planète
Qu’est-ce que l’économie circulaire ?
L’économie circulaire diffère du modèle essentiellement linéaire de l’économie qui prévaut actuellement. Dans ce modèle linéaire de production et de consommation, consistant à « extraire-fabriquer utiliser-jeter », des bénéfices sont réalisés en exploitant les ressources naturelles pour produire et vendre le plus de produits possible.
Dans une économie circulaire, les matériaux sont collectés et réutilisés. En résumé, le modèle circulaire adopté est « fabriqué-utiliser-collecter-transformer-réutiliser ».
C’est par ce processus linéaire que notre monde génère de la croissance économique depuis le 19e siècle. L’économie mondiale consomme les ressources naturelles 1,7 fois[1] plus vite que la planète ne peut les régénérer. À ce rythme de consommation, d’ici 2050, il faudra trois Terres pour subvenir aux besoins de l’humanité.
Pourquoi une stratégie d’investissement visant à lutter contre l’épuisement des ressources et la production de déchets ?
La transition vers une économie circulaire offre des opportunités d’investissement et contribue à rendre l’économie plus durable.
En quoi cela constitue-t-il une opportunité ? On estime que seulement 7,2 % de l’économie mondiale est circulaire[2]. La création de solutions circulaires dans le logement, les transports et l’agriculture sera essentielle pour la réalisation de nos objectifs d’atténuation du changement climatique. Selon certaines études, l’économie circulaire représente un marché potentiel de 4 500 milliards de dollars[3].
Identifier les entreprises qui contribuent à une économie circulaire n’est cependant pas une tâche facile et nécessite de pouvoir reconnaître les véritables acteurs circulaires. Dans notre cadre d’économie circulaire, nous avons classé ces entreprises par « chaînes de valeur circulaires ». Nous avons identifié six « chaînes de valeur circulaires», bien que cette liste puisse ne pas être exhaustive.
Investir dans des entreprises qui luttent contre l’épuisement des ressources et la production de déchets est une opportunité d’investissement qui expose les investisseurs à des risques tels que le risque actions, le risque de change, etc.
Comment définissez-vous une entreprise circulaire ?
L’objectif de la stratégie est d’offrir une exposition aux entreprises qui, de par leurs produits et processus, contribuent à réduire la nécessité d’extraire des ressources vierges tout en atténuant la production de déchets, en particulier de déchets biodégradables. Les entreprises peuvent atteindre ces objectifs en adoptant une ou plusieurs des quatre approches suivantes :
- UTILISER MOINS de ressources (utilisation de ressources renouvelables ou recyclées, ou rationalisation de l’utilisation des ressources)
- RÉCUPÉRER plus de ressources (par la collecte et le tri des déchets, le recyclage, le traitement des déchets et de l’eau)
- UTILISER PLUS LONGTEMPS en allongeant la durée de vie des produits (rénovation, réparation, réutilisation, vente d’occasion, conception pour une plus grande durabilité ou modernisation)
- PARTAGER pour augmenter le taux d’utilisation des produits (par le biais de l’offre de produits en tant que service, de l’utilisation partagée, de services de location et de leasing)
Où trouvez-vous les meilleurs exemples d’entreprises contribuant à la création de l’économie circulaire ?
Nous commençons par identifier six chaînes de valeur verticales – logement et infrastructures, mobilité, alimentation, santé et communication/informatique – qui contribuent à un monde plus circulaire. En analysant les axes verticaux plutôt que les secteurs d’activité, nous sommes en mesure d’identifier des candidats que nous aurions pu laisser passer lors d’une première lecture. Par exemple, les logiciels de simulation du matériel de production physique pour aider à prédire l’usure, qui permettent d’améliorer les délais de maintenance et de prolonger la durée de vie des équipements.
Parmi les exemples flagrants figurent le recyclage des matériaux, la réutilisation des eaux usées, les biodéchets, les énergies renouvelables, les plateformes de partage, les chaînes d’approvisionnement circulaires, les marchés de l’occasion, les ressources renouvelables ou recyclées. En raison de notre catégorisation en chaînes verticales, il peut s’agir d’entreprises de toutes tailles, sans contrainte régionale ou sectorielle, dans un large éventail d’industries.
Comment sélectionnez-vous les entreprises dans lesquelles vous investissez ?
Nous identifions les entreprises qui contribuent à l’une ou plusieurs des cinq chaînes de valeur verticales concourant à une économie plus circulaire. Nous passons au crible un univers mondial en utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour nous aider à trier les informations publiques, les informations recueillies dans le cadre de nos entretiens avec les entreprises, ainsi que l’expérience et la base de connaissances considérables de nos équipes de gestion et ESG.
En ce qui concerne les investissements chez Candriam, nous excluons les entreprises qui ne respectent pas les 10 Principes du Pacte Mondial des Nations Unies, ainsi que celles dont les activités sont controversées telles que l’armement, le tabac, le charbon thermique et les autres activités que nous considérons non durables. Nous effectuons une analyse complète de la durabilité sur la base de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Qu’est-ce qui différencie Candriam ?
En tant qu’investisseur responsable, Candriam dispose d’une expertise ESG combinée à un savoir-faire en gestion thématique de plus de 25 ans. Nous sommes convaincus que les entreprises capables de fournir de véritables solutions circulaires créeront de la valeur ajoutée pour les actionnaires. Pour contribuer à cet effort, Candriam consacre chaque année une partie des commissions nettes de gestion de sa gamme de fonds responsables et de fonds thématiques au financement d’initiatives à impact social, coordonnées au sein du Candriam Institute for Sustainable Development.
Plus spécifiquement, le cadre d’investissement circulaire de Candriam a été créé dans le but d’identifier, et de noter, la contribution des entreprises à une économie circulaire. Il ne suffit pas d’identifier le potentiel de circularité - pour créer un processus d’investissement robuste, il doit exister un cadre rigoureux permettant de quantifier l’ampleur de la contribution circulaire de chaque entreprise.
Ressourcer notre planète
David Czupryna, Bastien Dublanc et Tanguy Cornet expliquent comment une stratégie d’investissement ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) sur le thème de l’économie circulaire peut contribuer à la fois à une économie plus durable et à un objectif de performance financière à long terme.
Candriam Sustainable Equity Circular Economy
Découvrez notre gestion actions
[1] https://www.circularity-gap.world/about
[2] Source: Circular Gap report 2023
[3] Accenture, “Waste to Wealth: Creating advantage in a circular economy”, 2015
[4] L'analyse ESG décrite ci-dessus s'applique à au moins 90 % des investissements de la stratégie, à l'exception des dépôts en espèces, des liquidités et des dérivés sur indices.
[5] Nous ne prenons en compte que les secteurs qui ne sont pas exclus par la « Politique d'exclusion de Candriam ». Ce document peut être téléchargé ici : https://www.candriam.com/fr-fr/professional/insights/publications/.
[6] Données indicatives susceptibles d'évoluer dans le temps.
Les principaux risques de la stratégie sont
- Risque de perte en capital : L’investisseur ne bénéficie d’aucune garantie sur le capital investi dans la stratégie concernée; il est possible que le capital investi ne soit pas intégralement restitué.
- Risque lié aux actions : Certaines stratégies peuvent être exposés au risque de marché actions (par le biais de valeurs mobilières et/ou par le biais de produits dérivés). Ces investissements, entraînant une exposition à l’achat ou à la vente, peuvent entraîner des risques de pertes importantes. Une variation du marché actions dans le sens inverse des positions pourrait entrainer des risques de pertes et pourrait faire baisser la performance.
- Risque d’investissement ESG : Les objectifs extra-financiers présentés dans ce document reposent sur la réalisation d’hypothèses émises par Candriam. Ces hypothèses sont émises selon des modèles de notation ESG propres à Candriam dont la mise en œuvre nécessite l’accès à diverses données quantitatives et qualitatives, en fonction du secteur et des activités exactes d’une entreprise donnée. La disponibilité, la qualité et la fiabilité de ces données peuvent varier, et donc impacter les notes ESG de Candriam.
- Risque de change : Le risque de change provient des investissements directs de la stratégie et de ses interventions sur les instruments financiers à terme, résultant en une exposition à une devise autre que celle de valorisation de la stratégie. Les variations du cours de change de cette devise contre celle de valorisation de la stratégie peuvent impacter négativement la valeur des actifs en portefeuille. Les risques énumérés ne sont pas exhaustifs et de plus amples détails sur les risques sont disponibles dans les documents réglementaires.