Les temps forts de la semaine dernière
- Les premières estimations des prix à la consommation de mars ont dépassé les attentes en Espagne, en Allemagne et en France, notamment en raison des prix de l'énergie. Avec un taux d'inflation de 7,5 % en zone euro, la pression monte avant la réunion de la BCE.
- Pour la première fois en 2 ans, le secteur manufacturier et le secteur des services se sont tous deux contractés en Chine au mois de mars, plombés par la résurgence de la COVID-19. Shanghai, la capitale commerciale, est soumise à un confinement.
- Les prix du pétrole ont chuté après l’annonce par les États-Unis du déblocage de leurs réserves, à hauteur d'un million de barils par jour pendant 6 mois. Dans le même temps, les pays de l'OPEP+ ont ignoré la pression de l'Occident en faveur d’une accélération de la production.
- L'économie américaine a créé 431 000 emplois, tandis que l'indice PMI manufacturier de l’ISM a légèrement reculé à 57,1, un niveau qui demeure solide. Cela confirme le constat de la Réserve fédérale : le marché du travail reste tendu et l'économie est robuste.
Et ensuite ?
- Nous attendons la publication du compte-rendu du Comité de politique monétaire de la Fed. Les investisseurs sont à l’affût d’indications concernant la politique monétaire, notamment la réduction du bilan et le resserrement quantitatif.
- Dans un contexte d'inflation plus élevée et plus durable, la BCE devrait également publier le compte-rendu de sa réunion et clarifier quelque peu son calendrier.
- La confiance des consommateurs japonais est attendue, alors que le pays est coincé entre la hausse du coût des matériaux (en partie due à la crise ukrainienne) et le ralentissement de la croissance chinoise.
- Enfin, nous continuons à espérer une désescalade de la guerre en Ukraine, et la géopolitique devrait rester au centre des préoccupations.