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La nature est aussi fragile que complexe
Initialement définie comme la somme de toutes les formes de vie, la biodiversité est aujourd'hui reconnue comme étant beaucoup plus complexe, car elle englobe également toutes les interactions entre ses différentes composantes. Il est désormais largement reconnu que les dommages environnementaux et la perte de biodiversité menacent notre survie en tant qu'êtres humains.
69%
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Plus de 50 %
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Perte de biodiversité au niveau mondial entre 1970 et 2018*
* Living planet index
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du PIB mondial est modérément ou fortement dépendant de la nature et de ses services et, par conséquent, exposé à des risques liés à la perte de la biodiversité *.
* World Economic Forum
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![](/siteassets/_assets/02-publications/research-paper/2024/10/biodiversity/module-2-unit-1a-gb.jpg?v=4a8c1e)
Problème : La protection de la biodiversité est très complexe. Aussi désireux que soient les investisseurs durables de contribuer à la solution, ils peuvent être confrontés à des difficultés pour intégrer la biodiversité dans leurs investissements. Comprendre le concept de double matérialité est une première étape importante, mais ne fournit pas de mode d'emploi !
Comment les investisseurs peuvent-ils intégrer la biodiversité dans leurs investissements ?
Le modèle biodiversité de Candriam ajoute le "Où" au "Quoi" et au "Comment"
Contrairement au climat, qui peut être analysé à l'aide d'indicateurs agrégés tels que les kilogrammes de C02, la biodiversité ne peut être réduite à une poignée d'indicateurs. Elle englobe de nombreuses dimensions qui doivent être appréhendées séparément dans leurs spécificités – en particulier, elle nécessite une approche locale, au niveau d’un contexte écologique précis. En effet, les impacts et les dépendances d'une entreprise en matière de biodiversité seront différents selon que ses activités se situent à proximité d'une forêt tropicale ou dans une plaine aride. L'analyse de la biodiversité nécessite de compiler les localisations des sites opérationnels de l’émetteur (mines, sites industriels, bureaux...) avec des données locales sur la biodiversité (stress hydrique, zones protégées, densité des espèces). Et soudain, l'analyse ESG des entreprises prend une autre dimension !
C'est pourquoi notre modèle biodiversité propriétaire a ajouté un troisième axe à notre approche ESG. En plus du "Quoi" (les activités de l'entreprise) et du "Comment" (analyse des parties prenantes), nous évaluons le "Où".