Les temps forts de la semaine dernière
- Au cours d’une semaine volatile et dominée par les incertitudes liées à la politique monétaire, à la situation géopolitique et au marché du crédit, le sentiment de marché s’est encore dégradé.
- Aux États-Unis, les enquêtes sur le secteur manufacturier de la Fed de New York et de celle de Philadelphie se sont avérées décevantes. En revanche, les ventes au détail en janvier ont progressé de 3,8 % sur un mois, dépassant ainsi les anticipations d’une hausse de 2 %.
- En Chine, la Commission nationale du développement et de la réforme a indiqué qu’elle allait inciter les plateformes à réduire leurs commissions. Cela revient à imposer de nouveaux obstacles réglementaires aux plateformes de livraison de repas.
- En Europe, alors que plusieurs pays sont sur le point d’assouplir les restrictions liées à la pandémie, la confiance dans le redressement économique s’améliore, comme le montre l’enquête ZEW menée auprès des investisseurs.
Et ensuite ?
- Après l’organisation d’exercices militaires supervisés par le président russe, Vladimir Poutine, les investisseurs attendent avec impatience les échanges diplomatiques entre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov.
- Sur le front des statistiques, la semaine commencera par la publication des indices PMI provisoires de février et du climat des affaires de l’institut allemand Ifo. La confiance des consommateurs, publiée dans plusieurs pays, permettra d’évaluer l’impact du contexte inflationniste sur les ménages.
- En termes d’inflation, la France et la Belgique seront parmi les premiers pays à publier des données préliminaires pour février. On anticipe des niveaux très élevés en raison de tensions persistantes sur les marchés de l’énergie.
- Du côté des banques centrales, plusieurs intervenants de la Fed et de la BoE s’exprimeront sur l’ampleur des hausses de taux à venir. Les investisseurs tenteront dès lors d’estimer la rapidité du resserrement pour cette année.